Le système impérialiste-capitaliste est embourbé dans une crise sévère. S’il s’agit d’une nouvelle opportunité pour eux, elle entraîne encore plus de pertes pour les travailleurs. La crise, que les classes dominantes savent bien exploiter, leur sert pour encore plus de provocation à la guerre et encore plus d’exploitation sous de nombreuses formes. La crise signifie plus de profits pour les plus forts et les plus organisés, plus de pertes pour les plus faibles et non organisés. La crise signifie que la facture des pertes est à la charge des opprimés. Pour les oppresseurs, c’est l’occasion idéale de faire encore plus de profits. La crise est exploitée par les classes dominantes pour empoisonner les opprimés avec leur propre chauvinisme et pour inciter à l’inimitié mutuelle entre les peuples. La crise signifie que les contradictions entre les opprimés et les oppresseurs s’intensifient.
Dans la crise, nous devons dire NON, parce que les dispersés et les non organisés perdent, et dire OUI, parce que la lutte organisée conduira à la victoire. Nous devons dire OUI parce qu’il est temps de se libérer de la guerre, de l’occupation, de l’exploitation, de l’oppression et de la chaîne des interdictions politiques.
Il ne faut pas oublier qu’en raison des guerres et des occupations injustes, des millions de personnes sont assassinées et doivent émigrer de leur pays. Alors qu’un des piliers de la crise est constitué par les occupations et les guerres injustes, un autre pilier est constitué par le démantèlement et la spoliation des droits économiques, sociaux et politiques que la classe ouvrière et les travailleurs ont acquis par des luttes et en payant de lourds tributs. C’est l’acharnement pour créer des zones d’exploitation sans limites. La lutte des groupes de capitaux pour s’engloutir les uns les autres et la croissance de la monopolisation conduisent à la formation de nouvelles conditions pour la poursuite impitoyable des attaques. Les classes dominantes réagissent à la crise en tentant d’accroître l’exploitation, d’entraver la lutte des opprimés, de priver la jeunesse d’un avenir, de ne laisser aux réfugiés d’autre choix que l’agonie, d’accroître leur domination sur les femmes, de piller la nature par profit et de mater sévèrement dès son apparition tout mouvement qui se développe contre le système.
Dans de nombreux pays d’Europe, la liberté d’opinion et le droit à l’organisation n’existe que sur le papier. L’activité politique est considérée comme un délit. La répression, les interdictions, les enquêtes et les arrestations à l’encontre des révolutionnaires et des organisations démocratiques sont devenus des pratiques courantes.
Les impérialistes et les classes réactionnaires qui sont leurs valets sont les véritables responsables de tous ces développements qui conduisent à la destruction de l’humanité entière.
Elevons la lutte !
Travailleurs et ouvriers ; En tant qu’ UNION DES TRAVAILLEURS IMMIGRANTS EN EUROPE (AGEB), nous appelons tous les révolutionnaires, démocrates, progressistes et les opprimés à lutter et contrer ces attaques réactionnaires des classes dominantes par une vaste campagne influente et efficace. Les crises sont des phases au cours desquelles la classe ouvrière, les travailleurs, les femmes, les jeunes, les réfugiés et les migrants, ainsi que les peuples de différentes nationalités et issus de différentes nations sont condamnés à davantage de souffrances. Cela devrait conduire à une opposition plus forte, à une organisation et mobilisation plus efficaces.
Face à l’attaque globale du système impérialiste-capitaliste ; une riposte nette est essentielle pour un positionnement correct et pour une conscience politique scientifique. Élevons nos voix ; Contre toutes les politiques d’exploitation et d’oppression ! Ne permettons pas au système de couvrir la crise qui le secoue avec le processus de pandémie actuelle !
Nous descendrons dans les rues contre le racisme, la discrimination et les spoliations de droits, contre l’allongement des horaires de travail, contre les restrictions économiques et contre toute attaque dirigée envers notre liberté politique, notre droit à la liberté d’opinion et d’expression notre liberté d’organisation, nous n’abandonnerons pas les rues à l’inertie. Plus les rues resteront inertes et plus le réactionnisme redoublera de fermeté. C’est une réalité que nous n’occulterons jamais et notre conscience historique.
Ensemble, organisons et renforçons la lutte pour nous opposer à ces attaques dans tous les domaines et défendre nos droits acquis et légitimes !
En tant qu’AGEB, avec le slogan “NON Á L’ AGRESSION IMPÉRIALISTE, OUI Á S’ ORGANISER ET LUTTER !” nous intervenons dans ce processus.
Notre campagne vise à organiser la lutte et la résistance dans tous les domaines de la vie. La désorganisation et la dispersion offrent aux classes dominantes davantage d’opportunités et facilitent leurs attaques. Il n’est possible de renverser ce processus que si les travailleurs et les ouvriers luttent sur leur lieu de travail et dans la rue.
Nous appelons toutes les catégories sociales anti-fascistes, anti-impérialistes révolutionnaires, démocratiques et progressistes à s’opposer à ce processus avec cette conscience politique et à lutter ensemble contre ces attaques !
UNION DES TRAVAILLEURS IMMIGRANTS EN EUROPE (AGEB)
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